Salut tout le monde.
J'ouvre le topic pour la nuit dernière qui a été riche en orages.
Je suis parti accompagné d'un collègue direction Six-Fours-Les-Plages pour 0h30 afin de décider une fois là bas du target final quand les choses allaient s'activer, et c'est vers 3h du matin que le 1er décrochage approche de notre position tout doucement suite à un split d'une cellule en mer. Nous décidons de foncer sur Marseille pour l'intercepter. C'est chose faite sur Notre dame après avoir fait un petit arrêt sur la gineste.
Nous photographions la cellule plus lointaine en attendant la remontée de celle qui est encore en mer.
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Les couleurs sous l'orage sont très belles, un bleu violacé.
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Un rideau de pluie assez costaud nous avale, nous nous réfugions quelques minutes dans la voiture avant une accalmie qui ne nous laissera que 4 ou 5 minutes de répis avant le déluge. La foudre commence à frapper en air sec à quelques kilomètres devant nous. En moins de 5 minutes, nous déballons, prenons ce que nous pouvons, et remballons sous des sceaux d'eau.
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Nous décidons sous une pluie torrentielle de se replacer plus à l'est pour attraper l'activité kéraunique démente, mais la pluie ne nous lâche pas, la cellule semble s'élargir et nous bouffer au fur et à mesure. Les rues de Marseille se transforment en véritables rivières après seulement 5 minutes de précipitations, si bien que par moments j'hésite à en traverser certaines. Nous serons sous un véritable déluge jusqu'à arriver sur l'autoroute à hauteur de Saint-Cyr-sur-mer. Nous retournons donc au perchoir le plus proche, le fort de Six-Fours-les-Plages.
En sortant des précips nous remarquons que nous sommes sous le scillage turbulent d'un arcus juste énorme et à perte de vue! On se croirait aux USA, le ciel menaçant semble nous tomber sur la tête.
Arrivé au spot, nous apprenons des autres chasseurs que l'arcus en question etait impossible à photographier car bourré de brume à l'avant (en plus de celle qui venait de se retirer du spot). Le jour se lève juste au dessus de l'arcus et la lumière rasante donne de splendides couleurs orangées à tout le paysage. J'ai ajusté la balance des blancs au plus juste sur les deux clichés suivant pour retranscrire cette ambiance que je n'avais jamais eu l'occasion de vivre auparavant, c'était enorme.
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A l'arrière, le gros de la cellule nous rattrape tout doucement, mais glisse dans les terres, nous épargnant les précipitations. La lumière change en quelques minutes et le soleil vient éclairer d'un bleu turquoise l'intérieur des précips sur ce qui ressemble à un petit arcus (sauf que nous sommes déjà sous un arcus gigantesque, je ne sais pas trop expliquer ce phénomène, il semblerait qu'il y avait un petit arcus sous le grand, si quelqu'un peut m'expliquer ça)
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La cellule passe de l'autre coté du fort et vient frapper sur Sanary-sur-mer, nous gratifiant au passage de quelques coups de canons en guise de bouquet final dont un seul que j'ai réussi à prendre.
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Après ça, la cellule a poursuivi sa course avec des impacts majoritairement noyés, nous remballons aux alentours de 8h30.
Orages de la nuit du 12 au 13 Septembre dans le Sud-Est
- Matthieu Vessiere
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Le "dégradé sombre" on l'a pris en pleine gueule environ 30 secondes après cette photo que du bonheur !
De ma vie j'avais jamais vu une pluie aussi intense. Sur l'autouroute, en voie centrale, je bataillais pour suivre les lignes blanches, c'etait des sceaux d'eau. Pour vous donner une idée, le vent couplé a la pluie etait tellement intense que l'eau remontait la rue pour accéder à notre dame à Marseille, on n'avait jamais vu un truc pareil
De ma vie j'avais jamais vu une pluie aussi intense. Sur l'autouroute, en voie centrale, je bataillais pour suivre les lignes blanches, c'etait des sceaux d'eau. Pour vous donner une idée, le vent couplé a la pluie etait tellement intense que l'eau remontait la rue pour accéder à notre dame à Marseille, on n'avait jamais vu un truc pareil