Une parapentiste envoyée par un orage à 10.000 mètres
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Une parapentiste envoyée par un orage à 10.000 mètres
Cette Allemande qui effectuait un vol d'entraînement dans l'est de l'Australie s'est soudain retrouvée à une altitude de 9.950 mètres, soit nettement plus haut que le Mont Everest.
Ewa Wisnierska, 35 ans, a survécu au manque d'oxygène, au froid et aux fortes turbulences qui caractérisent les altitudes extrêmes.
Victorieuse de la Coupe du monde de parapente en 2005, la jeune femme se préparait mercredi pour les championnats du monde de la semaine prochaine près de Manilla, en Nouvelle-Galles du Sud, quand elle a été prise dans cette perturbation, a expliqué Godfrey Wenness, l'organisateur de la compétition.
Un parapentiste chinois qui se trouvait dans le même secteur n'a pas eu sa chance. He Zhongpin, 42 ans, a vraisemblablement succombé au manque d'oxygène et au froid glacial. Son corps a été retrouvé jeudi à 75km de son point de départ. Une autopsie devait être pratiquée lundi, selon la police australienne.
Les autorités et l'équipe au sol d'Ewa Wisnierska ont pu suivre le parcours ascensionnel de la championne grâce à son équipement GPS et à sa radio, a raconté Wenness.
La parapentiste est ainsi passée de 760m à 9.950m en l'espace d'une quinzaine de minutes, ce qui lui a valu de perdre connaissance et de rester inconsciente une demi-heure, accrochée à une aile en perdition.
Ewa Wisnierska est revenue à elle à environ 500m du sol et a pu se poser sans encombres. Son visage portait quelques traces de gelures et sa combinaison était recouverte de glace. Elle n'a pourtant passé qu'une heure en observation à l'hôpital, suite à quoi elle s'est déclarée prête à participer aux championnats du monde, qui débutent le 24 février.
La sportive allemande a expliqué vendredi qu'elle avait tenté de contourner la zone orageuse, mais en vain. Une fois à l'intérieur de la perturbation, elle avait essayé de résister à la puissance des courants, sans parvenir à stopper son ascension.
Entourée d'éclairs, elle estimait ses chances de survie à «presque zéro». Arrivée à 4.000m d'altitude, elle était entrée en contact radio avec son équipe. «Je leur ai dit: 'je ne peux rien faire'», a-t-elle raconté à la presse. «Il pleut, il grêle et je continue à grimper; je suis perdue!»
Après avoir repris connaissance, elle se souvient avoir «vu la Terre se rapprocher, comme Apollo 13...»
Godfrey Wenness a salué l'incroyable exploit de la championne et a avoué rester encore incrédule. «Ses chances de survie était égales à celles qu'elle avait de gagner dix fois de suite le gros lot du Loto», a-t-il commenté.
Source : AP
Ewa Wisnierska, 35 ans, a survécu au manque d'oxygène, au froid et aux fortes turbulences qui caractérisent les altitudes extrêmes.
Victorieuse de la Coupe du monde de parapente en 2005, la jeune femme se préparait mercredi pour les championnats du monde de la semaine prochaine près de Manilla, en Nouvelle-Galles du Sud, quand elle a été prise dans cette perturbation, a expliqué Godfrey Wenness, l'organisateur de la compétition.
Un parapentiste chinois qui se trouvait dans le même secteur n'a pas eu sa chance. He Zhongpin, 42 ans, a vraisemblablement succombé au manque d'oxygène et au froid glacial. Son corps a été retrouvé jeudi à 75km de son point de départ. Une autopsie devait être pratiquée lundi, selon la police australienne.
Les autorités et l'équipe au sol d'Ewa Wisnierska ont pu suivre le parcours ascensionnel de la championne grâce à son équipement GPS et à sa radio, a raconté Wenness.
La parapentiste est ainsi passée de 760m à 9.950m en l'espace d'une quinzaine de minutes, ce qui lui a valu de perdre connaissance et de rester inconsciente une demi-heure, accrochée à une aile en perdition.
Ewa Wisnierska est revenue à elle à environ 500m du sol et a pu se poser sans encombres. Son visage portait quelques traces de gelures et sa combinaison était recouverte de glace. Elle n'a pourtant passé qu'une heure en observation à l'hôpital, suite à quoi elle s'est déclarée prête à participer aux championnats du monde, qui débutent le 24 février.
La sportive allemande a expliqué vendredi qu'elle avait tenté de contourner la zone orageuse, mais en vain. Une fois à l'intérieur de la perturbation, elle avait essayé de résister à la puissance des courants, sans parvenir à stopper son ascension.
Entourée d'éclairs, elle estimait ses chances de survie à «presque zéro». Arrivée à 4.000m d'altitude, elle était entrée en contact radio avec son équipe. «Je leur ai dit: 'je ne peux rien faire'», a-t-elle raconté à la presse. «Il pleut, il grêle et je continue à grimper; je suis perdue!»
Après avoir repris connaissance, elle se souvient avoir «vu la Terre se rapprocher, comme Apollo 13...»
Godfrey Wenness a salué l'incroyable exploit de la championne et a avoué rester encore incrédule. «Ses chances de survie était égales à celles qu'elle avait de gagner dix fois de suite le gros lot du Loto», a-t-il commenté.
Source : AP
-----Y'a pas que les orages dans la vie....y'a les coups de foudre aussi------
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ça me rappel un pilote d'avion de chasse aux états unis dans les années 70 qui avait traversé le seul orage du pays !!!
Il a été frappé par la foudre et l'avion était devenu incontrolable. Il s'était parachuté dans l'orage, il a été projeté en haute altitude comme pour la parachutiste.
Il a été retrouvé vivant avec les marques de sa combinaison tellement il avait gonflé avec les différences de pressions!
Il revenait de loin lui aussi :?
Il a été frappé par la foudre et l'avion était devenu incontrolable. Il s'était parachuté dans l'orage, il a été projeté en haute altitude comme pour la parachutiste.
Il a été retrouvé vivant avec les marques de sa combinaison tellement il avait gonflé avec les différences de pressions!
Il revenait de loin lui aussi :?
Nikon D4 et D800E + Nikkor 14-24 , Carl Zeiss ZF2: 15mm, 18mm, 50mm, 35mm et 85mm.
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A bientôt ...
Xavier
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C'est quand même dingue que ces parapentistes se soient retrouvés sous cet orage ! En général ils étudient bien le ciel avant de sauter
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Un orage est si imprévisible, regarde mes prévis des fois trop difficile à dire avec certitude qu'un orage va se développer et être violent à cet endroit ! :evil:
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Oui mais un Cb ou un orage ne se forme ou n'arrive pas en quelques secondes ! En observant le ciel ça se remarque s'il y a un risque ! non ?
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A l'image des chasseurs d'orages, eux aussi recherchent des sensations fortes. Apparemment certains sont capables de rechercher les ascendances autour d' un congestus (ou mieux ), pour vivre l'instant unique... :?
Photos foudre
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D850, D810, et une brochette d'objectifs Sigma
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- Cyril Leroy
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Quelle drole d'evenement. J'avais déja entendu des faits similaires il ya quelques temps.
Ce que je trouve bizarre, c'est que les parapentistes doivent consulter les prévisions météo en temps reel avant de sauter. Surtout avec les moyens que l'on a maintenant. Et même avant de sauter, le temps devait être vraiment instable. D'ou le risque encouru...
Ce que je trouve bizarre, c'est que les parapentistes doivent consulter les prévisions météo en temps reel avant de sauter. Surtout avec les moyens que l'on a maintenant. Et même avant de sauter, le temps devait être vraiment instable. D'ou le risque encouru...
- Mickaël Cayla
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Bonsoir !
Il est arrivé la même chose à un parapentiste savoyard il y a quelques années. Il volait sur Chambery, vers le Nivolet (pour ceux qui connaissent). Le parapentiste s'est fait "aspirer" jusqu'à 9600m par un cb d'origine orographique.
Il a survécu également. Il était un peu bleu en arrivant !
Il est passé de 1200m à 9600 en 10min environ également...
Bonne soirée!!
William
Il est arrivé la même chose à un parapentiste savoyard il y a quelques années. Il volait sur Chambery, vers le Nivolet (pour ceux qui connaissent). Le parapentiste s'est fait "aspirer" jusqu'à 9600m par un cb d'origine orographique.
Il a survécu également. Il était un peu bleu en arrivant !
Il est passé de 1200m à 9600 en 10min environ également...
Bonne soirée!!
William
- planeur
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Bonsoir.will69 a écrit :Bonsoir !
Il est arrivé la même chose à un parapentiste savoyard il y a quelques années. Il volait sur Chambery, vers le Nivolet (pour ceux qui connaissent).
Le Nivolet, je connais bien :D , je faisais du vol à voile à Challes les Eaux.
Même avec un planeur qui peut peser presque 500kg on peut se faire aspirer par un nuage.
J'ai des souvenirs de taux de montée supérieurs à 10m/s.
La seule solution, la mise en vrille avec sortie avant d'atteindre le sol :D .
Je crois que les parapentistes on a peut près la même méthode en forçant une partie de leur voilure à se refermer sur elle même, mais visiblement c'est pas toujour suffisant.
Dans les temps héroiques du début du vol à voile, les pilotes décolaient devant les fronts d'orage, leurs machines n'étant pas assez performantes pour profiter de faibles ascendances, mais maintenant dès l'annonce d'arrivée d'orages le chef pilote fait rapidement descendre tout le monde.
A+ Michel.