Tes remarques sont pertinentes, Dominic. La saison froide n'empêche pas le développement des cumulonimbus, ni d'ailleurs les pluies purement convectives. La tropopause est plus basse en hiver ( 8 à 9000m ), et les orages moins "électriques". Le bilan énergétique est moindre parce qu'il y a moins de chaleur disponible. Mais cela ne doit pas masquer l'existence de conflits de masse d'air (jusqu'à 30 degrés entre 500 et 850 hpa), qui sont propice à la genèse des cumulonimbus tout au long de l'année. Ce que l'on appelle les orages de neiges sont des orages suscitant quelques coups de foudre et des précipitations neigeuses dans la vallée ou en moyenne altitude, dans une masse d'air très froide. Je pense, mais c'est une simple observation, qu'en deçà de 15-16 degrés au sol, il y a généralement moins d'électricité.dominic a écrit :Bonjour,
Je ne comprends pas très bien cette notion d'orage de neige. En effet, un cumulonimbus dépasse les 8000 m il y a toujours de la neige, au moins dans les hautes altitudes.
Ne devrait-on pas plutôt parlé d'orage d'hiver ? Ce qui m'étonne le plus, c'est la formation de cumulonimbus en saison froide.
Merci
Dominic
Par ailleurs, il existe un phénomène de surfusion, assez fréquent dans les nuages orageux. Ainsi, corrigez moi si je me trompe, la formation des cristaux de glace dans les orages apparait à des températures souvent très inférieures à -10 degrés. Ce qui pourrait expliquer que même en altitude, l'été, il est rare d'avoir des précipitations neigeuses sous un Cb.
Ceci étant, et pour finir, les orages d'hiver peuvent avoir un caractère inhabituellement violent et un certain nombre de tornades sont reportées lors de la saison froide.