Nous y voilà...
Après 6 mois de préparation, William et moi atterrissions enfin à Reykjavik. A nous les merveilles de l'Islande, et pourquoi pas une aurore boréale. Sur 11 jours de périple, on devrait bien en croiser une tout de même :?
Location de voiture, prise des quartiers, recharge des batteries, et hop ! Les kilomètres pouvaient enfin défiler.
Le seul problème en Islande, c'est sa beauté à chaque virage ou derrière chaque montagne... bref, des arrêts photographiques tous les 5 ou 10 km.
Des paysages grandioses, contrastés... un plaisir pour tout photographe
Arrivé à notre deuxième étape dans la froideur des fjords vers Grundarfjordur, nous allions assisté à notre première splendeur céleste. Alors qu'on avait perdu tout espoir à la lecture du radar NOAA, on a choisi tout de même d'aller se faire plaisir en allant faire des photos de la voûte céleste ; mais à peine sorti de la ville, un nuage faible, verdâtre, attira l'attention de Will... ni une ni deux, on arrêta la voiture.
Déballage des trépieds, du matos, et test photographique rapide afin de déterminer si c’était bel et bien une aurore ou un vulgaire nuage de traîne.
Et les capteurs nous dévoilèrent toute la beauté du Nord :
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Une soirée plutôt réussie, une cerise que l’on pouvait mettre sur notre gâteau 
Le lendemain, le réveil fut plutôt difficile, mais les sourires d’une soirée pleine de surprise et d’enchantements, effaçaient la fatigue d’une longue route qui cette fois ci allait nous mener au-delà de 66° Nord : Isnafjordur
Une petite ville, perdue au milieu des Fjords à plusieurs centaines de kilomètre d’une autre agglomération.
Alors que vers 20h30 je prenais des nouvelles de la France via internet, mon regard, malgré la pollution lumineuse de la ville, fût attiré par ce même type de nuage rencontré la veille… ; pas une minute à perdre, direction, un contrefort dans le Fjord qu’on avait repéré l’après midi même.
Et là, le ciel allait nous donner un spectacle tout azimut, magique, unique pendant plus de 4 heures
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Et comme un présage… peut être une troisème à venir 
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Le froid, après avoir tenu plus de 4h, et ce, malgré l’émerveillement, commençait à se faire sentir, ainsi que la fatigue. L’aurore faiblissant alors, nous décidions d’aller recharger nos propres batteries.
Nos péripéties nous emmenaient alors dans le centre Ouest de l’Islande à la rencontre de Geysers et de chutes d’eau gigantesques, nous arrêtant dans un guesthouse perdu au milieu de nulle part, avec comme autre seul guest, un photographe Australien, « spécialiste » des aurores. Coup de bol, il nous apprend que ce soir est un bon soir.
Effectivement, dans les premières heures de la nuit, une aurore lointaine fit son apparition. Notre troisième du séjour : la cerise s’était désormais transformé en pastèque :D
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Mais une soirée marquée par la perte de mon objectif dû à une rafale de vent qui envoya valdinguer à terre tous mon matos malgré un poids conséquent sur le trépied.
Le lendemain, nous avons fait quelques repérages pour changer de lieu, car une nouvelle aurore s’annonçait. Et notre choix se porta sur un méandre plutôt esthétique
Et notre patience fut de nouveau récompensé :
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et le timelapse de cette soirée
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Il ne nous restait plus que quelques jours pour profiter de ce superbe pays, et comme un dernier au revoir, le ciel se déchaîna de nouveau, quelques heures avant notre vol
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Et la reverance avec l’effet cathédrale, ou la fleur de l’aurore
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Une expérience unique, des frissons et des émotions particulières qui nous font poser une question, et une seule : Quand vais-je revenir pour admirer ce spectacle ?
Bref vivement la prochaine…