Chasseurs d'Orages

Belle série ! La 1 a une bonne ambiance un peu mystérieuse et matinale, la 2 est assez spéciale (nuages par rapport au sol), ça la rend un peu unique en son genre, j'aime, et les lignes convergeantes de la 3 me plaisent également ! Que du bon

Mon plus va pour la une

Aeromax a écrit :Belle série ! La 1 a une bonne ambiance un peu mystérieuse et matinale, la 2 est assez spéciale (nuages par rapport au sol), ça la rend un peu unique en son genre, j'aime, et les lignes convergeantes de la 3 me plaisent également ! Que du bon

Mon plus va pour la une

Pareil, mais j'aime plus l'ambiance de la deux. :D

Un gros plus pour la 2 aussi !!!
On croirait presque qu'il y a une montagne enneigée derrière, alors que ce sont les nuages.

Toujours d'aussi belles images, une préférence pour la 2 aussi.

Toujours des series vraiment extra et comme tout les autres la deux me touche.

A plus.

vraiment superbe tout çà. bravo.

Merci pour tous vos commentaires. En voici deux nouvelles pour ce soir...


Au petit matin je surplombe le lac du Bourget, vous savez ce fameux lac qui a inspiré à Lamartine le poème "Le lac".





Quelque part sur les flancs du Salève, une composition presque académique...

Au petit matin je surplombe le lac du Bourget, vous savez ce fameux lac qui a inspiré à Lamartine le poème "Le lac".

Ô Temps suspend ton vol, et vous heures propices, suspendez votre cours

Désolé c'est sorti tout seul, surtout avec ta première photo :mrgreen:


Très très belle ambiance sur cette première d'ailleurs, ça me rappelle quelques vols 8)

C'est mon poème préféré. Le voici en entier, je vous laisse apprécier...

Le lac

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?

Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.

Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :

" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

" Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.

" Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
Va dissiper la nuit.

" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "

Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?

Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !

Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?

Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !

Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.

Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !

Lamartine

Très belles photos, félicitations Chris ! Pour chipoter, la 1 manque un peu de contrastes tout de même.

Merci, Mick. Elle est conforme en tous points à l'apparence du paysage, j'ai voulu restituer l'ambiance véritable, avec des lumières assez douces, peu de contraste et de la brume ce matin là.

Tu as raison de chipoter car le point que tu soulèves est intéressant. Je n'aime pas la retouche qui dénature, et surtout je travaille bien plus à droite que par le passé. C'est aussi un choix qui trouve tout son sens avec la photographie d'orage, et qui donne un style plus personnel. Il faut dire aussi que les ombres sont moins bruitées avec nos boitiers récents, ce qui laisse une marge intéressante pour les déboucher. D'une façon générale, je surveille tous les aspects de la courbe en post-traitement, et mes expositions relèvent plus d'un choix que d'une erreur d'ajustement. En revanche, il m'arrive de me tromper sur mes partis pris et la critique est alors très bienvenue. Qu'en penses tu ?

C'est ton droit de choisir l'apparence que tu veux donner à ta photo, soit fidèle à la réalité soit plus pétillante (contrastes +, par exemple). Tu as choisi la première option et ça te réussi plutôt bien, alors continues comme ça :D
Mais dans certains cas (comme ici), je me laisse emporter par mon imagination qui conçoit des paysages plus contrasté, où les points qui attirent l'œil ressortent plus.

mickaël a écrit : Mais dans certains cas (comme ici), je me laisse emporter par mon imagination qui conçoit des paysages plus contrasté, où les points qui attirent l'œil ressortent plus.

Eh Eh..., justement, bienvenue dans un monde de magie où l'on devine les reliefs mais on ne les voit pas forcément, le monde des brumes.

Toujours de magnifiques series 8)

C'est également un de mes poèmes préférés après les contemplations 8)