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Posté : lun. févr. 08, 2010 12:42
par Henri Buffetaut
D'autant plus que lorsque tu chasses un orage, tu le fait pour le plaisir de celui-ci. Il est beau avec sa forme, ses qualités, ses lumières et sa foudre!

Je trouve dommage de vivre l'orage au travers d'écrans d'ordi et de statistiques qui risque d'empêcher de l'apprécier pleinement.
Mais après tout chacun son propre interêt. C'est cela qui fait la richesse de notre activité! 8)

La photo a ceci de bien qu'elle te laisse tout loisir de contempler en appuyant en même temps sur le déclencheur souple!

+1 Gilou! :D

Posté : lun. févr. 08, 2010 12:46
par Philippe Talleu
Pour moi c'est la photo avant tout pendant les chasses, mais aussi le plaisir d'admirer le spectacle, je relève parfois le vent sous rafales mais rien d'autre en relevés pendant l'orage, car cela deviendrait plus une contrainte qu'une joie si je dois stresser à savoir si je n'oublie rien : photos, relevés, gestion de la chasse en elle-même, prudence (à ne pas oublier)... :roll:
Maintenant, c'est certain que l'on n'a pas tous les mêmes aptitudes, donc à chacun de le faire comme il le sent...

projet

Posté : lun. févr. 08, 2010 17:21
par Anthony Xavier
Je suis d'accord avec vous...
Pour ce quiç est de la chasse il est difficile de concilier prises de vues et relevé à ceci prés que certains d'entre nous qui ne sont pas sur l'orage sont trés souvent devant leur pc à regarder l'évolution des cartes et parfois meme à nous donner des infos en temps réel...

Il est assez facile avec internet et pour ces gens de chercher sur les stations météo des villes les temperatures l'hygrometrie enfin tous les paramettres meteo des orages meme si cela ne se situent pas exactement sur la dites zones mais a quelques kilometres...

L'année dernière des suivi de cartes sat et autres ont été fait en temps réel alors pourquoi pas commencer comme ça...

A voir.*

A plus.

Posté : lun. févr. 08, 2010 18:59
par Maxime Daviron
Moi je répète que rien ne coûte de tenter la chose ! Et 2 ou 3 minutes dans une chasse ça empêche pas de profiter si ?

Je pensais en priorité au vent et Tx, le plus simple (un anémo et un thermo), c'est vrai que pour les relevés de pluviométrie c'est plus chaud.

Mais bon, je tenterais le coup, je pense que je ferais comme ça :

Un pluvio planté à l'avance au milieu de la zone qui pourrait être touchée, puis on relèvera le vent de temps à autres ainsi que la Tx, en profitant des acalmies pour ce faire ou le temps d'une prise de vue ! En 30s c'est bouclé ;)

Voilou !

Posté : lun. févr. 08, 2010 19:04
par Benjamin Tosi
+1 je suis d'accord sur ce qui se dit

et finalement c'est un peu chacun son fonctionnement qui détermine le temps consacré à la photo, vidéo, relevés, ..

ya toujours un moyen de chopper les info météo à quelques kilomètres ..
mais qu'en est il des relevés réels sous un orage .. moi perso ça me tente bien de savoir des vrai conditions météo lors d'une belle cellule !!

après c'est clair que si c'est trop une contrainte ..je laisserai tombé ..et puis ce n'est pas faisable à chaque chasse aussi !!

Posté : lun. févr. 08, 2010 20:29
par Maxime Daviron
Oui voilà, chacun est libre d'expérimenter, c'est comme ça qu'on fait des découvertes : certains installent des systèmes pour leurs portables, d'autres pour les caméras, des parres gouttes ou systèmes anti pluies, certains font tels ou tels systèmes pour prendre des photos, certains font des relevés ...

Au final tous ces petits bricolages peuvent s'avérer bien pratiques, ces systèmes utiles etc ... Ou des fois c'est naze (rare) mais là on en parle plus et on passe à la suite !

Moi comme Benjiz ça me tente d'essayer, et si c'est contreignant on arrete !

Bon on dévie un peu du sujet initial non ? Je sais pas, à moins que le débat soit très ouvert !

Mais stocker des données, quelles qu'elles soient, à la manière des archivages de cartes; ça peut toujours servir !

Posté : lun. févr. 08, 2010 21:00
par Christophe Suarez
Effectivement on dévie un peu du sujet initial, mais le débat se veut ouvert. Je pense pour ma part, et en tant que photographe, qu'il n'est pas réaliste de cumuler relevés classiques et chasse photographique. En revanche, il existe des outils et des méthodes pour se simplifier la vie.

Je développe:

Préalable: MF dispose d'instruments de mesure automatiques pour le vent, la température, l'hygrométrie, etc...

-Première hypothèse: relevés très simples en forme de témoignage. Il s'agirait de relever les phénomènes particuliers pour leur caractère violent, par ex. la grêle. Dans ce cas, le relevé comprend la position géographique, l'heure précise, la taille de la grêle et une image. Ces informations préalablement formatées peuvent être notées sur un carnet ou communiquées par téléphone (l'image vient ensuite...).
- Deuxième hypothèse: dans le cadre d'une chasse à caractère plus scientifique, mais sans se priver de l'instant, on pourrait envisager de concevoir une petite boite embarquée. Il s'agirait d'une station météo tropicalisée, sans écran, et capable d'enregistrer sur une mémoire (ex. carte Sd) les données issues des capteurs. Idéalement, lorsqu'on est à poste on place la boite sur le capot du véhicule, on branche qqs capteurs et on appuie sur le bouton on/off, sans se préoccuper du reste...

Tout ceci pour vous dire qu'il existe des solutions techniques et/ou des méthodologies pour rester concentré sur nos apns et autres caméras.

Posté : lun. févr. 08, 2010 21:13
par Will Hien
L'idée de la boîte automatique permettrait effectivement d'avoir les mains libres...
Ca rejoint quand même l'idée de Max de planter un truc en arrivant... le problème, c'est si tu dois te barrer vite fait à l'arrivée du front de rafale. Ou alors, faut revenir sur place après récupérer le matos, à condition que celui-ci soit étanche.

Mais pour recadrer le sujet, c'est certain que ce pourrait êttre une plus-value de faire quelques relevés pendant les chasses, notamment pour les furieux de ce forum comme Windstorm ou Nico, qui semblent avides de stats.

Quant à moi, cette année, ce sera la gestion de 2 boîtiers lors de mes chasses, une nouveauté pour moi. Je pense que j'en aurai déjà bien assez comme ça car comme Philou, je crois, je veux aussi pouvoir profiter pleinement du spectacle avant tout...

Posté : mar. févr. 09, 2010 18:00
par Maxime Daviron
- Deuxième hypothèse: dans le cadre d'une chasse à caractère plus scientifique, mais sans se priver de l'instant, on pourrait envisager de concevoir une petite boite embarquée. Il s'agirait d'une station météo tropicalisée, sans écran, et capable d'enregistrer sur une mémoire (ex. carte Sd) les données issues des capteurs. Idéalement, lorsqu'on est à poste on place la boite sur le capot du véhicule, on branche qqs capteurs et on appuie sur le bouton on/off, sans se préoccuper du reste...
Ca se trouve où un engin pareil ? :shock: C'est clair que ça doit simplifier la vie !
Ou alors, faut revenir sur place après récupérer le matos, à condition que celui-ci soit étanche.
Je crois qu'un pluvio ça résiste pas mal à l'humidité :lol: (Je pensais surtout à ça pour le truc qu'on "plante" et qu'on récupère ensuite).

Perso je ne gère qu'un boitier photo + un appareil pour filmer, je trouve tout de même le temps de refaire mon lacet ou de manger un morceau :mrgreen:
Donc planter un pluvio, faire des relevés le temps des prises de vues, ça semble ultra réalisable !

Je vous en dirait des nouvelles !

Posté : mar. févr. 09, 2010 18:06
par Christophe Suarez
Ca ne se trouve pas, ça se conçoit... :D mais n'oublions pas que MF
dispose déjà de milliers de capteurs sur le terrain.

Posté : mar. févr. 09, 2010 18:18
par Maxime Daviron
Je suis pas physicien nucléaire moi :lol:
Waaaaaaaaalt ... ? :lol:

Oui enfin mf est tout de même limité, c'est intérressant de voir un peu sous orage ce qui se trame vraiment :)

Posté : mar. févr. 09, 2010 20:17
par Mickaël Cayla
Aeromax a écrit : Oui enfin mf est tout de même limité, c'est intérressant de voir un peu sous orage ce qui se trame vraiment :)
Alors il suffit de regarder la trajectoire de l'orage puis de sélectionner une station située sur son passage. Et hop ! Les relevées sont là :wink:

Posté : mar. févr. 09, 2010 21:30
par Maxime Daviron
Le soucis vois tu Mick; c'est que la seule station du coin est situé à 15 bornes et les autres loinnnns ... Donc voilà :?

Et puis rien ne vaut les infos directement récupérées sur le terrain !

Posté : mar. févr. 09, 2010 23:49
par Will Hien
Moi, y a un capteur Météo dans les vignes juste derrière chez moi...
Si je pouvais avoir accès aux données de ce truc après un orage c'est vrai que ce serait sympa...

Posté : mar. févr. 23, 2010 18:06
par Benjamin Tosi
Bonjour


Bon je relance un peu le sujet, je me suis un peu renseigné auprès d'un collègue qui est juriste ( donc qui connait la loi )

je lui ai posé la question suivante :

comment les activités ( production de récits, reportages, photos, faits scientifiques d'obeservation/relevés, etc ... ) d'un groupe de passionnée de chasses à l'orage peuvent elles être reconnues d'utilité publique ?

sa réponse : L'association de loi 1901.

ensuite je lui dit qu'on est en tout 330 membres ... i

il me fait c'est cool ! .. mais ya pas trop d'autres possibilités ( à part la fondations et encore, leur fonctionnement n'est pas évident ...)


il me dit ensuite que la qualification "d'utilité public" est pas évidente à avoir .... ce n'est pas une option qu'on prend comme ça (cf cidessous )


(sources : association.gouv.fr)
L’association reconnue d’utilité publique

Il existe une autre catégorie d’associations prévue par la loi du 1 er juillet 1901, il s’agit de l’association reconnue "d’utilité publique" (art. 10).

- Procédure de la reconnaissance d’utilité publique. L’article 8 du décret du 16 août 1901 stipule que "les associations qui sollicitent la reconnaissance d’utilité publiquedoivent avoir rempli préalablement les formalités imposées aux associations déclarées".

Cette reconnaissance est accordée sous la forme d’un décret du Ministère de l’Intérieur après avis du Conseil d’Etat.

L’association doit avoir fonctionné pendant trois ans et constitué un dossier comportant un certain nombre de pièces. Elle doit suivre des statuts types imposés par le Conseil d’Etat.

- Les effets de cette reconnaissance

L’avantage principal est de pouvoir recevoir des dons et des legs après autorisation. C’est un arrêté préfectoral qui autorise l’acceptation de la libéralité ; toutefois en cas de recours des héritiers, un décret pris en Conseil d’Etat est nécessaire.


...

Quelles sont les conditions requises ?

Pour prétendre à une reconnaissance d’utilité publique, l’association doit impérativement répondre à des critères précis :

→ poursuivre une mission d’intérêt général

→ justifier d’une durée minimale d’existence de 3 ans en qualité d’association déclarée

→ avoir une influence dépassant le cadre local

→ compter au moins 200 adhérents

→ garantir son autonomie financière (budget annuel minimum de 46 000 €, 3 derniers budgets annuels positifs)

→ disposer de statuts conformes au modèle approuvé par le Conseil d’Etat


..... sans commentaire .. l'utilité public dans cette forme n'est pas !!! pour nous


ensuite ya les partenariats sous l'égide d'une structure d'utilité publique ....