Posté : mer. juil. 30, 2014 17:29
Merci Benoit !
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Structural - 26 Juillet 2014
Les orages imprévus s'enchainent dès le lendemain !
Alors que je viens de finir de poster le récit précédant, je jette un habituel coup d'oeil sur les radars. Surprise, ça prend au Nord du Rhône !
N'y une n'y deux, je file en direction du Brouilly. A peine arrivé sur place, la cellule prend soudainement de la vigueur et le flux l'emmènes droit vers le sud. Je commence alors une course contre là montre, l'arcus au dessus de ma tête et les impacts à moins de 500m dans le sec à l'avant ... J'arrive à prendre un peu d'avance quand j'arrive dans les Monts d'Or, mais le temps de monter là-haut et c'est déjà trop tard, la cellule est là.
31-
32-
Au passage sous la cellule, c'est le déluge pendant près de 30 minutes : rafales, grêle et intenses précipitations. Une nouvelle fois, grande frustration : j'aurais mieux fait dès le début d'attendre la cellule à Pommier plutôt que de perdre mon temps sur la route. Et une fois sur la route, par deux fois j'ai hésité à m'arrêter sur deux petites collines à vignes : certes je me serais fait manger en 5 minutes, mais j'aurais été au plus proche de la structure qui était phénoménale et avec un peu de chance j'aurais eu un de ces nombreux impacts au sec.
Je repars des Monts d'Or en fin d'après-midi et sur le chemin, plusieurs traces de la violence des rafales matinales : beaucoup de branches sur la route et quelques arbres sur les lignes EDF.
Alors que j'arrive à la hauteur d'Anse, un bouillonnement mourant attire mon attention juste au dessus de moi. Je mets la bande AM et ça craque un peu. Ce n'est certainement pas ce que j'ai au dessus de la tête, mais ça doit pousser pas loin. Je monte donc à Pommier et je vais assister à un joli spectacle : une cellule va pousser entre Rhône et Ain, suivre la Saône en se dirigeant de nouveau plein sud.
33-
Alors quelle avance sur l'Ain, un abaissement sympa se produit à l'avant.
34-
Pendant quelle avance, une base se forme dans son prolongement sur son flanc Ouest, et un rideau ne va pas tarder à se former.
35-
Les deux rideaux ne forment presque plus qu'un seul quand la cellule passe devant moi.
36-
La cellule déclenche beaucoup mais tout est noyé (enfin presque).
37-
Je dis enfin presque car Anthony qui était dans les Monts d'Or (les collines à droites sur les deux dernières photos) a eu la chance d'avoir de la zébrure électrique en air sec de son coté ...
Une nouvelle journée orageuse s'achève avec un goût amère : le manque de lucidité le matin m'a fait rater très certainement de belles photos de foudre, mais au moins j'ai eu de quoi shooter un peu !
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Les orages imprévus s'enchainent dès le lendemain !
Alors que je viens de finir de poster le récit précédant, je jette un habituel coup d'oeil sur les radars. Surprise, ça prend au Nord du Rhône !
N'y une n'y deux, je file en direction du Brouilly. A peine arrivé sur place, la cellule prend soudainement de la vigueur et le flux l'emmènes droit vers le sud. Je commence alors une course contre là montre, l'arcus au dessus de ma tête et les impacts à moins de 500m dans le sec à l'avant ... J'arrive à prendre un peu d'avance quand j'arrive dans les Monts d'Or, mais le temps de monter là-haut et c'est déjà trop tard, la cellule est là.
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Au passage sous la cellule, c'est le déluge pendant près de 30 minutes : rafales, grêle et intenses précipitations. Une nouvelle fois, grande frustration : j'aurais mieux fait dès le début d'attendre la cellule à Pommier plutôt que de perdre mon temps sur la route. Et une fois sur la route, par deux fois j'ai hésité à m'arrêter sur deux petites collines à vignes : certes je me serais fait manger en 5 minutes, mais j'aurais été au plus proche de la structure qui était phénoménale et avec un peu de chance j'aurais eu un de ces nombreux impacts au sec.
Je repars des Monts d'Or en fin d'après-midi et sur le chemin, plusieurs traces de la violence des rafales matinales : beaucoup de branches sur la route et quelques arbres sur les lignes EDF.
Alors que j'arrive à la hauteur d'Anse, un bouillonnement mourant attire mon attention juste au dessus de moi. Je mets la bande AM et ça craque un peu. Ce n'est certainement pas ce que j'ai au dessus de la tête, mais ça doit pousser pas loin. Je monte donc à Pommier et je vais assister à un joli spectacle : une cellule va pousser entre Rhône et Ain, suivre la Saône en se dirigeant de nouveau plein sud.
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Alors quelle avance sur l'Ain, un abaissement sympa se produit à l'avant.
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Pendant quelle avance, une base se forme dans son prolongement sur son flanc Ouest, et un rideau ne va pas tarder à se former.
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Les deux rideaux ne forment presque plus qu'un seul quand la cellule passe devant moi.
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La cellule déclenche beaucoup mais tout est noyé (enfin presque).
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Je dis enfin presque car Anthony qui était dans les Monts d'Or (les collines à droites sur les deux dernières photos) a eu la chance d'avoir de la zébrure électrique en air sec de son coté ...
Une nouvelle journée orageuse s'achève avec un goût amère : le manque de lucidité le matin m'a fait rater très certainement de belles photos de foudre, mais au moins j'ai eu de quoi shooter un peu !
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