Déluge de foudre du 29 Août 2012, Saint-Victor/Loire [42]
Posté : jeu. août 30, 2012 05:46
Quelque jours après la folle journée 23 Août, une nouvelle situation se présentait aujourd'hui, et promettait d'être très intéressante. Pas manqué, les orages se sont bousculés au portillon tout au long de la journée, à mon plus grand bonheur.
14h30, je pars de chez moi pour aller me positionner à 10 minutes, avec une vue sur le relief de la Haute-Loire, où les premiers orages étaient annoncés. Le temps est lourd, la convection est déjà en place, ça ne peux que craquer.
15h00, les premières cellules arrivent devant moi, et sont très virulentes. L'activité foudre y est soutenue, et les rideaux intenses.
1/
2/
3/
Puis je finis par me faire manger par les rideaux de pluie. Pas de grêle à déplorer sur ma position.
Je vais ensuite changer de position pour partir dans la Loire, près de Saint-Victor-sur-Loire. En effet, les modèles prévoient de gros orages se former sur le Cantal / Puy-de-Dôme, et le flux devraient les amener sur ma nouvelle position.
18h00, un orage puissant sévit sur le secteur d'Issoire dans le Puy-de-Dôme, à plus de 100 bornes de ma position. Malgré les kilomètres me séparant de cette cellule, une enclume magistrale commence à se dresser dans le ciel. Je remarque plus tard que mon filtre d'objectif est vraiment dégeu, lol...
4/
18h40, l'enclume ne cesse de grandir, et prend une place hallucinante dans le ciel. Je me retrouve sous l'enclume, qui m'a maintenant dépassé d'une 50aine de kilomètres, alors que le coeur de l'orage est toujours sur la même position, dans le Puy-de-Dôme.
Romain rejoint ma position juste à temps, l'enclume commence à prendre des mammatus sur toute sa longueur.
5/
Ce puissant orage mettra du temps à arriver. Pendant ce temps, à côté, le ciel se charge, la convection est intense, et tout se dirige sur notre position. Ca promet d'être excellent, nous sommes confiants.
20h00, les choses sérieuses commencent. Les cellules commencent à éclater de partout devant nous, avec une activité foudre très intense.
6/
7/
J'en rate des beaux, mais j'en capture aussi des fabuleux, qui piquent bien comme il faut !
8/
Des impacts plus puissants que les autres sortent parfois du lot, surexposant les clichés alors que les réglages sont pourtant corrects. Les conditions ne sont pas faciles, les intras produisent une lumière éblouissante, pour pas grand chose au final.
9/
Puis des impacts toujours plus puissants les uns que les autres se succèdent.
10/
20h20, les choses commencent à prendre une tournure surnaturelle. La cellule très électrique que nous étions en train de photographier va brusquement virer sur la droite pour fusionner avec un orage déjà en cours dans la plaine, mais peu actif niveau foudre.
Des couleurs verdâtre apparaissent un peu partout, un enroulement nuageux très stressant juste au dessus de notre tête, puis une base et une structure parfaitement reconnaissable naît devant nous: si ce n'est pas une supercellule avérée, nous avons une amorce de structure supercellulaire flagrante devant les yeux. C'est terrifiant.
11/
L'activité foudre décline, un arcus très puissant se met rapidement en place dans le sillage de la cellule suspecte. Le ciel s'assombrit, le vent se lève, on entend le bruit de la pluie sur les forêts arriver furieusement. On rentre dans la voiture juste à temps. Une véritable tempête s'abat sur notre position, avec parfois des impacts relativement proches.
21h00, la pluie se calme, l'arcus est passé et est à présent au dessus de l'agglomération de Saint-Etienne. L'activité foudre se renforce à nouveau dans la plaine du Forez à l'approche d'une nouvelle cellule, il est temps de faire de nouveaux clichés.
12/
13/
Puis la cellule nous passe à nouveau dessus. On essuie un déluge de pluie mêlée à du grésil, qui durera une bonne demie-heure. L'orage finit par s'évacuer derrière Saint-Etienne en direction de Lyon. On redéplie le matériel pour prendre l'activité foudre à l'arrière de la cellule, activité foudre qui ne cessera pas de se renforcer, avec un flash toutes les 5 secondes.
14/
15/
16/
Puis la cellule finira par être hors de portée de nos capteurs.
Il est 23h00, il fait froid, humide, bref, les signes indiquant que le potentiel à été mangé commencent à apparaître.
D'autres petites cellules essayeront par la suite de s'activer et prenant la même direction que les précédentes, en vain.
On rentre chacun au chaud, en jetant de temps en temps un oeil aux radars.
Il est 01h00 du matin, un MCS hallucinant se met en place près de la barrière des pyrénées, avec une activité foudre délirante. Il est 05h45 à l'heure où je termine ce message, et le MCS est toujours d'actualité dans la Méditerranée.
14h30, je pars de chez moi pour aller me positionner à 10 minutes, avec une vue sur le relief de la Haute-Loire, où les premiers orages étaient annoncés. Le temps est lourd, la convection est déjà en place, ça ne peux que craquer.
15h00, les premières cellules arrivent devant moi, et sont très virulentes. L'activité foudre y est soutenue, et les rideaux intenses.
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Puis je finis par me faire manger par les rideaux de pluie. Pas de grêle à déplorer sur ma position.
Je vais ensuite changer de position pour partir dans la Loire, près de Saint-Victor-sur-Loire. En effet, les modèles prévoient de gros orages se former sur le Cantal / Puy-de-Dôme, et le flux devraient les amener sur ma nouvelle position.
18h00, un orage puissant sévit sur le secteur d'Issoire dans le Puy-de-Dôme, à plus de 100 bornes de ma position. Malgré les kilomètres me séparant de cette cellule, une enclume magistrale commence à se dresser dans le ciel. Je remarque plus tard que mon filtre d'objectif est vraiment dégeu, lol...
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18h40, l'enclume ne cesse de grandir, et prend une place hallucinante dans le ciel. Je me retrouve sous l'enclume, qui m'a maintenant dépassé d'une 50aine de kilomètres, alors que le coeur de l'orage est toujours sur la même position, dans le Puy-de-Dôme.
Romain rejoint ma position juste à temps, l'enclume commence à prendre des mammatus sur toute sa longueur.
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Ce puissant orage mettra du temps à arriver. Pendant ce temps, à côté, le ciel se charge, la convection est intense, et tout se dirige sur notre position. Ca promet d'être excellent, nous sommes confiants.
20h00, les choses sérieuses commencent. Les cellules commencent à éclater de partout devant nous, avec une activité foudre très intense.
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J'en rate des beaux, mais j'en capture aussi des fabuleux, qui piquent bien comme il faut !
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Des impacts plus puissants que les autres sortent parfois du lot, surexposant les clichés alors que les réglages sont pourtant corrects. Les conditions ne sont pas faciles, les intras produisent une lumière éblouissante, pour pas grand chose au final.
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Puis des impacts toujours plus puissants les uns que les autres se succèdent.
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20h20, les choses commencent à prendre une tournure surnaturelle. La cellule très électrique que nous étions en train de photographier va brusquement virer sur la droite pour fusionner avec un orage déjà en cours dans la plaine, mais peu actif niveau foudre.
Des couleurs verdâtre apparaissent un peu partout, un enroulement nuageux très stressant juste au dessus de notre tête, puis une base et une structure parfaitement reconnaissable naît devant nous: si ce n'est pas une supercellule avérée, nous avons une amorce de structure supercellulaire flagrante devant les yeux. C'est terrifiant.
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L'activité foudre décline, un arcus très puissant se met rapidement en place dans le sillage de la cellule suspecte. Le ciel s'assombrit, le vent se lève, on entend le bruit de la pluie sur les forêts arriver furieusement. On rentre dans la voiture juste à temps. Une véritable tempête s'abat sur notre position, avec parfois des impacts relativement proches.
21h00, la pluie se calme, l'arcus est passé et est à présent au dessus de l'agglomération de Saint-Etienne. L'activité foudre se renforce à nouveau dans la plaine du Forez à l'approche d'une nouvelle cellule, il est temps de faire de nouveaux clichés.
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Puis la cellule nous passe à nouveau dessus. On essuie un déluge de pluie mêlée à du grésil, qui durera une bonne demie-heure. L'orage finit par s'évacuer derrière Saint-Etienne en direction de Lyon. On redéplie le matériel pour prendre l'activité foudre à l'arrière de la cellule, activité foudre qui ne cessera pas de se renforcer, avec un flash toutes les 5 secondes.
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Puis la cellule finira par être hors de portée de nos capteurs.
Il est 23h00, il fait froid, humide, bref, les signes indiquant que le potentiel à été mangé commencent à apparaître.
D'autres petites cellules essayeront par la suite de s'activer et prenant la même direction que les précédentes, en vain.
On rentre chacun au chaud, en jetant de temps en temps un oeil aux radars.
Il est 01h00 du matin, un MCS hallucinant se met en place près de la barrière des pyrénées, avec une activité foudre délirante. Il est 05h45 à l'heure où je termine ce message, et le MCS est toujours d'actualité dans la Méditerranée.